9h30.
Arrivée à Lyon pour la deuxième édition du Contre-Grenelle de l’environnement, le rendez-vous des antiproductivistes à Lyon.
J’ai pris le car à Die à 6h du matin, après avoir, je l’avoue,
hésité à venir en voiture. Intenable. Venir en bagnole au rendez-vous
de l’écologie politique ! Pauvre Illich... Je me suis résignée à me
lever à l’aube.
A l’arrivée, je retrouve Paul Ariès qui me remet mon ticket d’entrée
et le bouquin des actes du C/Grenelle. Nous nous sommes croisés peu de
fois, et nous connaissons peu. La première fois c’était au colloque du
M’Pep, en janvier je crois, à l’invitation d’Aurélien Bernier pour ma
toute première intervention au nom du Parti de Gauche. Depuis, nous
échangeons régulièrement par mails (oui, malgré l’empreinte écologique
des clics dont il sera question aujourd’hui...). J’apprécie ses
positions et le boulot qu’il fait, avec le Sarkophage notamment.
Baptiste Mylondo, essayiste et utopien, y contribue régulièrement. Il
est là lui aussi. Une bonne partie de la famille de l’écologie
politique est réunie ce samedi...
Les copains d’Utopia sont déjà là, derrière leur stand, avec une
belle banderole, des tracts sur la place du travail dans la société, le
Manifeste Utopia et son petit frêre, le tout nouveau Manifeste
Européen... Je mesure le chemin parcouru par notre mouvement, je me
sens fière qu’on soit là, présents à ce rendez-vous important. Et
équipés en matériel militant ! Y a qu’à voir notre beau point fixe à la
manif du 1er mai...